L’immigration canadienne
Mercredi 28 Août 2019
Publication générale
Il existe au Canada deux catégories d’immigration: économique et non économique.
La première comprend, notamment, les catégories des travailleurs qualifiés, des investisseurs et des entrepreneurs. La deuxième englobe les regroupements familiaux, l’adoption, le parrainage et les demandes d’asile.
Destination
Il est important de savoir que le domaine de l’immigration implique souvent les deux paliers de gouvernement. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il est question d’immigrer au Québec, où le gouvernement provincial a beaucoup de pouvoir dans la sélection des immigrants.
En effet, plusieurs programmes d’immigration mis en place par le gouvernement fédéral permettent uniquement d’immigrer dans les provinces autres que le Québec, alors que le Québec établit ses propres programmes d’immigration économique.
«Plusieurs programmes sont mis en place par les gouvernements fédéral et provinciaux pour attirer les francophones.»
Profil recherché
À la base, le tout se réduit à une phrase: «Combler un besoin, une pénurie.» Le plus grand étant celui de la main-d’œuvre. La population vieillissante et le poids créé sur les ressources gouvernementales font qu’il est nécessaire d’avoir plus de travailleurs.
Bien évidemment, il faut être précis dans la façon d’approcher le principe de pénurie. Ce besoin se traduit par la recherche ciblée de main-d’œuvre dans des domaines spécifiques, par exemple celui des technologies de l’information. La pénurie peut également se traduire par un besoin de travailleurs qualifiés ayant des compétences linguistiques.
Il est à noter que le Québec n’est pas la seule province à rechercher des immigrants francophones, ils sont également demandés dans d’autres provinces où la connaissance du français peut être un atout important.
Profil famille
Finalement, il est important de connaitre le profil professionnel du candidat potentiel pour voir s’il remplit les critères de sélection les plus importants, notamment le niveau d’études, l’expérience de travail et la connaissance des deux langues officielles. En effet, ce sont ces critères qui déterminent les chances de succès de la démarche d’immigration au Canada.
Malgré tout, si le profil ne correspond pas tout à fait à celui du candidat idéal, tout n’est pas perdu. Le seul fait qu’un candidat ne parle pas encore le français ou n’a pas beaucoup d’expérience de travail ne veut pas dire qu’il ne pourra immigrer au Canada. Il existe une variété d’autres d’options pour atteindre les fins recherchées.
Me Maxime Alepin avec la collaboration de Me Adnana Zbona, Alepin Gauthier Avocats inc.